Les premiers jours de Cadichon à la maison

Dès l’arrivée de votre âne, emmenez-le dans sa cabane, à l’intérieur de laquelle vous aurez mis du foin et de l’eau. Comme n’importe quel hôte, il doit se sentir à l’aise et bien accueilli !

Concernant la mise du licol, emmenez  Cadichon  dans sa cabane, avec un seau par exemple, donnez-lui une friandise et mettez le licol à ce moment-là. Si l’âne n’a pas de cabane, faites un petit sas avec des piquets blancs et de la lice ( 3mx2 environ), faites le rentrer dans ce sas en l’attirant avec un aliment appètent ( orge aplatie, carottes, etc…) et mettez-lui le licol à l’intérieur pendant qu’il déguste sa friandise. Il va associer sas ou abri avec des moments agréables et il se laissera faire. S’il veut essayer de ressortir, barrez-lui le passage sans brutalité mais fermement.  Il doit sentir votre détermination. Au bout de quelques jours, il ira de lui-même dans son abri en attendant la nourriture ou la récompense.

Ne jamais lui courir après pour mettre le licol : au bout d’un moment  il comprendra qu’il vous mène par le bout du nez et ça l’amusera beaucoup !

Et la suite….

L’âne peut se comporter comme de jeunes enfants : en fonction de son âge et de son passé, il se montrera plus ou moins disponible dans sa tête. Soyez,  vous aussi, disponible et à son écoute afin de choisir le moment le plus opportun pour le travailler. C’est le gros avantage de l’âne qui demeure à côté ou à proximité de votre maison. L’observation est votre meilleure alliée pour arriver à ressentir son état d’esprit, ses émotions.   Il faut arriver à ‘’penser âne ».

Corollaire : tenir compte des périodes de chaleurs chez les ânesses… Elles ne sont pas toujours disponibles dans leur tête.

Ne jamais faire les choses dans la précipitation. Réfléchir à la manière dont vous allez vous y prendre, préparez-le, et ne pas commencer un exercice que vous n’aurez pas le temps de finir.

Prendre le temps de faire les choses : refermer la barrière du pré, passer correctement une boucle de harnais, etc…)

Faites travailler vos méninges pour lui donner du plaisir pendant l’exercice. Les plus gros ennemis de l’âne sont l’effort  désagréable, l’inconfort, la contrainte, la peur. Cela ne signifie pas qu’il faut lui laisser faire ce qu’il veut, mais le convaincre qu’il aura plaisir à le faire.

Plus l’âne aura du plaisir à travailler, plus il se  montrera généreux face à la tâche que   vous lui demanderez

Tout au long du travail, toujours penser qu’il faut rester sur du positif. Ceci veut dire qu’il ne faut pas trop en demander et savoir s’arrêter à temps.

De la même façon toujours terminer par un exercice facile  que l’âne fera sans difficulté et sans effort, afin de le laisser sur une impression de plaisir.

Lors d’un passage difficile, au lieu de rester planté devant votre âne , essayez de vous imaginer et de vous représenter dans votre tête en train de passer la difficulté avec lui. Inconsciemment vous prendrez la meilleure position corporelle pour lui faciliter l’exercice. N’oubliez pas que l’âne est très sensible au LANGAGE CORPOREL.

Soyez toujours POSITIF : Il faut y croire. C’est votre foi en vous qui rassurera l’âne et le décidera à vous suivre. N’oubliez pas qu’il suit son instinct et fera confiance à son ressenti vis-à-vis de vous. Ayez une attitude avenante et souriante : cela vous décontractera et par là-même le détendra et le rendra complice!

Enfin

LA REGLE D’OR : AIMER VOTRE ANE ET DONNEZ-LUI UN MAXIMUM D’AFFECTION.

Il le sentira et un jour ou l’autre, vous donnera toute sa confiance.

Vous vous préparerez alors des moments fusionnels inoubliables.

L’astuce de Passiflore

 Le moteur d’une complicité réciproque et épanouie avec votre animal sera toujours LA CONFIANCE.
Vous n’obtiendrez jamais une soumission par la contrainte.
Cette confiance ne se gagnera que par votre PATIENCE.
A vous de laisser parler votre RESSENTI et l’AMOUR que vous lui portez.
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